Profils types

Indice de transition de 15.4
22% des entreprises

Les  insouciantes sont souvent de très petites entreprises (TPE) qui n’ont pas encore entamé de réflexion sur leurs émissions de GES ni sur la place qu’elles pourraient occuper dans une économie sobre en carbone. Elles déclarent que leur modèle d’affaires n’est pas compatible avec ces enjeux, ce qui semble freiner toute démarche initiale.

Ce profil se caractérise par un faible niveau de connaissance et de sensibilisation aux changements climatiques. Les insouciantes ne sont pas en mesure de se prononcer sur les risques ou les bénéfices potentiels et peinent à se positionner face aux questions soulevées par la transition.

Elles n’expriment pas de sentiment d’urgence à réduire les émissions et ne manifestent pas, pour l’instant, d’ouverture à revoir leurs façons de faire. Leur inertie ne reflète pas nécessairement une opposition, mais plutôt un manque de ressources, de repères et de motivation pour enclencher le mouvement.

Indice de transition de 28.9
16% des entreprises

Souvent actives dans les secteurs primaire et secondaire, les immobiles n’ont pas encore entamé de démarche structurée vers une économie sobre en carbone. Elles n’ont pas mesuré leurs émissions de GES et connaissent peu leurs sources.

Elles perçoivent la transformation climatique comme porteuse de risques plus que de bénéfices et ne disposent pas d’expertise interne dédiée. Le sujet est rarement discuté en direction et l’engagement demeure limité.

Bien qu’elles reconnaissent l’urgence de réduire les émissions, elles se limitent généralement aux obligations légales ou aux exigences de leurs donneurs d’ordres. Comme elles regroupent en moyenne un plus grand nombre d’employés que les autres profils, leur inertie est d’autant plus significative pour l’économie québécoise.

Indice de transition de 28.4
29% des entreprises

Située en aval de la chaine de valeurs, l’enthousiaste est en voie de se préparer à opérer dans une économie sobre en carbone.

Étant « en cours » au niveau de la mesure des GES, elle a une idée approximative de ses sources d’émissions et n’a pas encore réalisé d’inventaire, mais elle y réfléchit. Elle est confiante qu’elle sera en mesure de réduire significativement ses émissions GGES au cours des prochaines années.

L’enthousiaste à une attitude particulièrement positive quant au sujet des changements climatiques. Elle estime qu’il est urgent de réduire les émissions GES et elle est motivée et prête à faire les choses autrement.

La raison de son inaction est principalement due à un manque d’information pour démarrer le processus.

Indice de transition de 42.0
17% des entreprises

En affaires depuis plusieurs années et œuvrant dans le secteur des services, l’engagée se considère prête à opérer dans une économie sobre en carbone.

Elle se considère bien informée au sujet du phénomène des changements climatiques et a un niveau de littéracie environnemental élevé.

Bien qu’elle soit « au neutre » au niveau de la mesure de GES, elle a une idée approximative de ses sources d’émissions et met en œuvre des actions climatiques pour réduire les gaz à effet de serre.

Ses programmes de formations intègrent régulièrement des notions relatives à la transition vers une économie sobre en carbone et le sujet des changements climatiques est souvent abordé avec ses clients et les entreprises ou organisations au sein de sa chaine de valeur.

Indice de transition de 60.0
16% des entreprises

Plutôt jeune entreprise comptant 10 à 249 employés, la visionnaire est prête à opérer dans une économie sobre en carbone. Elle est «avancée» au niveau de la mesure de GES et considère que sa raison d’être permet de répondre aux besoins de la société tout en réduisant les émissions gaz à effet de serre (GES) et en préservant les ressources pour les générations futures.

Elle est bien informée au sujet des risques et des occasions d’affaires à saisir, elle compte sur de l’expertise environnementale et détient des certifications en lien avec le développement durable.

Prête à sacrifier des revenus ou du rendement afin de lutter contre les changements climatiques, elle considère que ce sont les solutions technologiques qui permettront de régler le problème des changements climatiques. Elle investit en R&D visant à favoriser l’adaptation aux changements climatiques et à générer des produits et solutions compatibles avec une économie sobre en carbone